Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

COLLINIS EN VADROUILLE

22 décembre 2018

Phnom penh et l'île de la soie 03 11 2018

 

Manu nous a arrangé avec une de ses connaissances, une visite de l'île de la soie, de l'autre côté du fleuve avec un de ses meilleurs amis, un tuktuk francophone.

Visite loin de la foule et hors des sentiers battus, avec un guide local, on adore. 

Après avoir posé nos sacs dans l'entrée de l'hotel, Notre tuktuk (qui attendait depuis au moins 1/2h) nous emmène pour la journée.

Au programme : visite du marché russe (marché fermé pleins d'échoppes comme le marché central), et l'île de la soie.

 

Pas de photos du marché russe, nous avons fait du marchandage pour les souvenirs.

 

DSC04814

DSC04817

DSC04818

 

Comme tous les matins, les moines partent du monastère avec leur besace et vont mendier la nourriture ou de l'argent(y compris les plus petits moines). Ils ont fait voeu de pauvreté et ne possèdent rien. Ils n'ont droit qu'à 2 repas par jour, et n'ont plus le droit de manger après midi. Ils font une prière aux personnes qui leur donnent de l'argent ou de la nourriture. Ici, même les plus pauvres donnent aux moines, c'est leur religion, leur karma.

On peut être surpris de voir des moinillons (enfants-ados moines). Ces enfants sont rentrés au monastère afin de bénéficier de l'école gratuitement, leurs familles étant généralement pauvres et dans l'impossibilité de payer les études à plusieurs enfants.

DSC04821

 

On repasse devant le grand marché central.

DSC04822

 

On traverse le quartier nord de la capitale où le traffic est très intense. Notre tuktuk se faufile entre les gros 4/4. Assez étrange de voir la reproduction d'un temple d'Anghor ici au milieu d'un carrefour !

DSC04825

 

Ecoliers sur le chemin de l'école

DSC04829

DSC04828

 

Le bac pour traverserDSC04830

 

Et un nouveau moyen de transport à notre actif !

DSC04832

 

Tout le monde embarque sur le bac avec motos, tuktuks, voitures, vélos, jeunes, anciens, moines....

Nous arrivons sur l'île de la soie, un contraste avec la ville à quelques km de là. ici, on retrouve le calme, l'absence de touristes (sauf nous ;-), l'absence de monde, la campagne.

DSC04834

DSC04836

DSC04837

 

Pourquoi le nom de l'île de la soie ? En fait, il y a de nombreux artisans installés à leur compte ou pour le compte de grossistes qui filent de la soie et font des étoffes. Sous les pilotis de chaque maison, il y a un métier à tisser. 

Les "indépendants" vont à leur rythme et n'ont pas de délai pour terminer leur ouvrage. Ceux qui travaillent pour les grossistes doivent évidemment être un peu plus "speed" , à la manière cambodgienne.

 

Notre tuktuk nous emmène chez sa soeur, il nous explique comment elle s'y prend pour tisser, nous fait une démonstration, je fais une démonstration et on passe par la case micro boutique évidemment....

DSC04839

DSC04842

DSC04843

Je m'applique car l'étoffe est très belle. Ce n'est pas facile, il faut être rapide, précis, et lancer correctement le morceau de bois dont le nom m'a échappé. Il y a 4 pédales qui permettent d'alterner les fils de dessus. Cette étoffe a au moins 1000 fils mis un à un à la main dans le métier à tisser.

Puis, nous partons voir une école temple de moines. Il n'y a pas de moines à l'heure où on passe. Notre chauffeur nous explique la vie des moines, la religion boudhisme, leurs croyances et le respect que cela entraîne.

DSC04845

 

Grand Bouddha couché

DSC04848

DSC04846

DSC04849

DSC04850statue dans la cour.

Après s'être déchaussés, on entre dans le temple ouvert. Le plafond est absolument magnifique.

DSC04851

DSC04853

DSC04852

 

Ici, les noms des généreux donateurs et le montant de leur don sont inscrits, pas dans du marbre, mais sur un des murs intérieurs du temple. Sorte de reconnaissance éternelle.

Quelques vieilles dames se tiennent dans la grande salle de prière. Elles sont occupées à trier des graines de céréales, ou à nettoyer ou à préparer les repas. Elles sont entièrement vouées à la vie des moines.

DSC04854

Cet autel de Bouddha est très beau, et je ne sais quoi se dégage et mérite du respect. Il y a toujours des offrandes autour des Bouddhas.

Notre guide continue à discuter, et se sentant en confiance avec nous, nous parle de son histoire, de l'Histoire de son pays, tout en ayant vérifié qu'il n'y a personne autour de nous. Histoire compliquée de ce bout de pays laissé tout seul à gérer les guerres.

Vers les 13h, on reprend le tuktuk pour aller manger chez le frêre et le père de notre chauffeur. Comme toutes les maisons ici, il y a un métier à tisser sous la maison.

DSC04855

 

Le repas est prêt depuis un moment, et nos hôtes ont déjà manger. On mange dans la cour. Au menu, riz et soupe de tiges de lotus aux légumes. La tige de lotus cuite ressemble à des haricots verts en conserve, c'est un peu filandreux. Il y a des aubergines, tomates, courgettes également. Le bouillon n'est pas épicé, mais notre chauffeur rajoute dans sa portion du piment "sinon c'est fade"!

DSC04856

 

Pendant notre repas, notre chauffeur continue de nous narrer l'époque Khmer. On ressent qu'il ne faut pas parler du Vietnam avec les cambodgiens, même encore maintenant. Période fort douloureuse pour la génération des anciens.

DSC04857

 

Après le repas, notre chauffeur ne se défait pas de ses habitudes. Clients ou pas, la sieste est importante. Il nous propose de nous reposer soit sur le grand lit en bois (photo du dessus), sans matelas, ça va de soi, soit sur un des hamacs.

DSC04860

 

On fait la sieste en profitant du calme et des petites poules et poussins qui piaillent et picorent à quelques cm de nos hamacs. Notre chauffeur se repose bien, il ronfle comme un tracteur !

DSC04861

 

Des petits voisins jouent et rigolent avec une poule à roulette, ils ont vraiment l'air heureux de jouer avec cette poulette.

DSC04863

DSC04866

 

Notre charmante cuisinère et belle soeur de notre chauffeur.

DSC04865

 

Après la (longue) sieste pour notre chauffeur, nous allons faire le tour du pâté de maison, à pied, cette fois-ci.DSC04872

 

Et nous reprenons la route pour rentrer.

DSC04873

 

 

 

 

Comme d'habitude, nous tapons sur le devant du tuktuk pour faire arrêter notre chauffeur et pour demander des explications de ces choses étranges qui sèchent au soleil. Lui, il est tellement habitué à les voir, qu'il ne voit plus l'étrangeté de la chose.

 

DSC04870

 

En fait, on s'arrête pour aller voir l'atelier de préparation de crêpes de soja séché. Le lait de soja est mis sur des espèces de crépières géantes sur des barbecues en briques. Un feu alimente ces barbeuces et font "cailler" le lait. Ensuite, la peau formée est étendue sur des bâtons, puis mis à l'air libre pour être séchée. les cambodgiens s'en servent dans la cuisine.

DSC04869

 

Nous retrouvons le bac ensuite, non sans avoir observé un recyclage original des bouteilles. Voilà une décoration durable !

DSC04876

DSC04877

 

 

 

Petites photos délires sur le chemin du retour.

DSC04874

DSC04875

DSC04883

DSC04887

 

Avec notre chauffeur qui nous a promené toute la journée.

 

Nous retrouvons la bruyante et agitée Phnom Penh et allons dire aurevoir  aux ADORABLES serveuses de kabbas restaurant.

Sur le chemin, on s'imprègne une dernière fois des odeurs de cuisine que dégagent les petits étals et immortalisons une nourriture qu'on ne goûtera pas....

DSC04888

 

Dernières bières locales en happy hour, à 0.5$ la bière.

DSC04889

DSC04890

 

Un copain du tuktuk nous amène à l'aéroport à 19h30, et nous découvrons une trentaine de moines et abbesses boudhistes dans le Hall. Ce sont les grands chefs qui partent chercher des fonds dans d'autres pays bouddhistes.

DSC04893

DSC04894

 

Tous les moines attendent dans la même salle d'embarquement que nous, et surprise, montent dans notre avion. On sera bien protégé pendant le vol. bouddha veillera sur nous :-)

 

DSC04895

 

Le coeur serré, nous décollons sous la pluie. Et c'est parti pour 20h environ (avec le décallage) de trajet.

DSC04896

 

menu cambodgien aéronautique

DSC04898

 

Comme à l'aller, on passe par Rangoon en république de Birmanie. Escale de 1.5H où on ne sort pas de l'avion.

DSC04899

DSC04902

 

Arrivée sur Dubaï.

DSC04904

 

Voilà, c'est fini - depuis un bon moment- j'ai écrit les derniers jours de notre voyage en décembre, en France, mais les souvenirs sont toujours présents.

Beau voyage authentique, fait par nous mêmes. De belles découvertes, des cambodgiens souriants, gentils, adorables, non stressés, heureux de recevoir, heureux de parler. Nous revenons enchantés de ce beau voyage, avec une provision de sourires (va en falloir pour revenir, la reprise va être difficile). 2ème pays d'Asie et un total enchantement. On repart quand???

Je vais finir avec une maxime cambodgienne - je ne me rappelle plus si je l'ai déjà écrite-

"les vietnamiens plantent le riz, les cambodgiens regardent le riz pousser, les laotiens écoutent le riz pousser", on ira peut-être au Laos alors pour voir ça de plus près.....!!!

Merci de nous avoir suivi, même si la tenue du blog n'était pas régulière!

On espère qu'on vous a fait voyager un petit peu.

 

Isa & Thierry

 

 

 

Publicité
Publicité
22 décembre 2018

Kep dernier jour 02 11 18

Aujourd'hui, c'est notre dernier jour sur Kep avant de remonter vers la capitale.

Nous profitons du matin pour retourner au marché aux crabes avec un autre mode de transport.

DSC04780dernière farniente dans le hamac de notre terrasse

DSC04784

 

Il paraît un peu petit le vélo, non ?? Faut dire qu'on est un peu des géants par rapport à la population locale!

DSC04785

 

Les cambodgiens sont surprenants. Ils n'ont pas l'eau potable, mais ils savent utiliser les énergies solaires et aériennes pour allumer les réverbères. (bon, on l'a vu qu'à Kep !)

 

DSC04786

 

Cheese ! I like it !

DSC04788

 

Nous aussi, on profite des quelques heures avant le départ.

DSC04790

DSC04791

 

Vue de derrière des cabanes de pêcheurs (et des restos de crabe)

 

DSC04792

 

Voilà le camion de transport des blocs de glace.

DSC04793

 

Préparation des blocs de glace.

 

Le temps coule doucement, et nous allons choisir notre repas de midi directement au marché.

DSC04797

 

Ce sera calamars au barbecue pour pas grand chose. 

DSC04798

 

fais pas cette tête, ils sont cuits !!

DSC04799

 

Ch'est bon, mais ch'est chaud !!!! 

On s'assoit aux tables (moyennant une boisson) et on déguste nos calamars.

DSC04800

 

Dernière photo de Botanica et un mini bus conçu pour 20 personnes (intitalement) vient nous chercher (à l'heure) à 13h30.

Le mini bus fait d'autres ramassages, et comme il n'y a pas de soute ni de coffre, tout le monde s'entasse avec les valises et les sacs au fur et à mesure des arrêts.

DSC04801

On ne peut plus bouger, toutes les places sont prises. Et c'est parti pour quelques heures. La route n'est pas très lisse....

Quelle n'est pas notre surprise quand le mini bus s'arrête une nouvelle fois, pour récupérer un couple cambodgien et leur bébé...Ils s'entassent devant avec le chauffeur. Quelques temps après, le chauffeur s'arrête de nouveau pour récupérer sa petite fille de 5 ans environ. Il l'installe à côté de lui, normal, quoi :-)

DSC04802

Le chauffeur doit lever le bras par dessus la tête de sa fille à chaque changement de vitesse....

 

Au bout de 2h30 environ, on s'arrête pour se dégourdir les jambes. La petite s'est endormie. Quand on repart, la petite a la tête qui dodeline sur le bras de son père, qui rappelons-le conduit et doit se concentrer sur la circulation qui s'intensifie aux abords de la capitale.

DSC04804

 

A l'approche de Phnon Penh, on voit des camions avec des remorques remplies d'ouvrières entassées. Les camions passent trop vite pour que j'arrive à les photographier, mais en cherchant sur internet, je vous montre à quoi ça ressemble...

Résultat de recherche d'images pour "camion cambodgien et ouvrières"

Une journée intense de travail qui se termine encore debout et entassée dans un camion, et personne ne râle....les filles ont déjà un travail, tout le monde n'en a pas.

 

 

DSC04805

DSC04806

 

Le traffic s'intensifie, et il nous faudra une bonne heure pour rejoindre le centre de la capitale.

DSC04810

 

Tout le petit monde est réveillé devant : on distingue donc bien, de gauche à droite : le chauffeur, la tête de la petite, le bébé, les parents. Au moins, toutes les places du bus sont occupées.

DSC04811

 

Embouteillage à l'entrée de Phnom Penh

Le min bus nous dépose dans le centre à 1/4h à pied de notre hotel. Nous retrouvons la chaleur étouffante, le bruit, les voitures, la foule de la capitale. ça, ça ne m'avait pas manqué....

DSC04813

 

Nous retrouvons notre hotel dans la rue de la joie (jeunes filles aguicheuses) et sa chambre sans fenêtre avec seulement une baie vitrée donnant dans le couloir, et allons tout de suite manger dans notre cantine Kabba restaurant.

10 décembre 2018

Kep autrement 01-11-18

Aujourd'hui, nous allons faire une excursion à la journée avec Manu, un français bien implanté au Cambodge depuis 15 ans qui propose des excursions authentiques, loin des touristes, de la foule, des villes. Tout ce qu'on aime :-) pour de vrai.

DSC04618

 

Et voilà, c'est reparti pour une bonne journée à moto sur les pistes cambodgiennes !

Et cette fois-ci, on a bien vérifié à la ghest house que c'était bien notre moto Mango !

 

 

DSC04620

 

On attend Manu à la station service, la vraie cette fois. ici comme ailleurs au Cambodge, on prend le temps de pianoter sur son téléphone même (et surtout) quand on travaille ! 2 pompes à essence, 2 gars qui attendent....

Je croyais que c'était dangereux le téléphone à côté d'une pompe à essence :-) Apparement, pas au Cambodge.

Manu arrive tranquillement un peu après 8h30. Il nous prévient tout de suite qu'au Cambodge, il y a 2 choses à craindre : le soleil, et.....le gouvernement. Voilà, ça s'est (re)dit, on avait cru le comprendre avec d'autres cambodgiens. On peut parler de tout SAUF de politique. Il nous dit également qu'en fin de journée, on aura le symptome du CQZ : mal au C.., (à cause de la moto), Q car la passagère (donc moi) aura l'impression d'être la reine D'Angleterre (Queen qui salue avec sa main les gens), et Z pour mal aux Zygomatiques, car ici, on sourit tout le temps et à tout le monde.

Manu se marre en voyant nos teeshirts blancs. "Ils seront nettement moins blancs ce soir!". Nous, on a surtout vu le côté protection contre le soleil.

Nous nous badigeonnons de crème solaire sur le visage. Et enfourchons nos bolides. 

Après un tout petit peu de route bitumée, nous voilà à travers un vrai labyrinthe de pistes caillouteuses dans la campagne cambodgienne.

DSC04621

DSC04623

 

1ère découverte : visite d'une plantation de poivre.

DSC04631

Un manguier

 

DSC04625

 

Il s'agit d'une plantation bio.

Manu nous explique les différentes variétés de poivre :

poivre vert : celui qui est directement ramassé (= le frais), que beaucoup mangent ici en grappe entière. Pour nos palais occidentaux, c'est un peu fort tout de même.

poivre rouge : poivre qui a mûrit et qui est récolté grain par grain. En effet, sur une grappe, on peut trouver des grains verts et rouges.

poivre noir : poivre qui a séché.

Et enfin, poivre blanc, le summum du poivre en cuisine, qui a la 1ère peau enlevée. Tous ont des saveurs particulières.

 

DSC04626

 

 

la vigne sert à faire de l'ombre aux poivriers.

DSC04627

DSC04628

 

Vue du haut de la terrasse

DSC04633

 

La mangue et la fleur de manguier.

A l'ombre des poivriers, Manu nous raconte l'histoire terrible du Cambodge, les différentes guerres que la population a subi, les génénocides,  la survie, la reconstruction du pays. On "comprend" un peu mieux pourquoi les cambodgiens prennent le temps pour beaucoup de choses. Ils font le minimum pour pouvoir manger correctement et envoyer les enfants à l'école, puis, ils discutent, jouent, refont le monde, font la sieste.

La philosophie bouddhiste est la suivante : je ne suis pas riche dans cette vie, je le serai dans une prochaine vie. Pourquoi s'en faire? Profitons de l'instant.

Concept difficile à comprendre pour nous occidentaux qui en voulons toujours plus. Et difficulté aussi pour des occidentaux de travailler avec des cambodgiens..... Ces derniers ne connaissent pas le stress !

Puis, nous reprenons Scoot pour nous enfoncer encore plus dans la campagne.

DSC04639

DSC04640

 

La route comporte de grosses ornières remplies d'eau. Mais mon pilote maîtrise bien Scoot et personne ne tombe.

 

DSC04635

 

Lac d'eau douce qui a une triste histoire derrière lui. Il a été entièrement façonné à la main par des prisonniers pendant la guerre. 

DSC04641Rizière

Nous continuons à rouler, toujours sur des pistes. Manu tourne, retourne, se dirige sans carte (normal, me direz-vous). Nous, on se dit qu'on serait bien incapable de retrouver notre chemin dans ce labyrinthe.

Au bout d'1 bonne grosse heure de piste à éviter les ornières et à suivre notre guide, on arrive dans un minuscule village au milieu de nulle part. 4-5 marchandes "les copines" vendent quelques fruits et légumes. C'est tranquile, tout le monde discute et sourit. Personne ne nous regarde ou nous dévisage.

DSC04647

Manu connait tout le monde et discute facilement. Il nous dit qu'on va déguster un jus de sucre de canne frais avec des glaçons.....

DSC04642

 

Echoppe de la petite marchande de jus de canne

 

DSC04645

 

Le bar local

DSC04643

 

La longue canne est passée dans un extracteur de jus (grosse manivelle actionnée par un moteur), et tout le jus est ainsi extrait. On commence à faire nos maniérés occidentaux....pas de glace dans la boisson.

Manu s'insurge, nous expliquant qu'au Cambodge, la glace est traitée industriellement dans une usine qui traite l'eau par rayons je crois, et en fait des blocs de glace, qui sont ensuite livrés par camions (non frigorifiques) dans tout le Cambodge. Paradoxe cambodgien, la glace est "pure" et traitée, ce qui n'est pas encore le cas de l'eau qui n'est potable nulle part.

Nous dégustons le breuvage glacé, qui est nettement plus rafraichissant avec la glace. 

 

DSC04646

 

La petite marchande de jus de canne (c'est dommage, elle avait un très beau sourire)

 

Ici, le temps s'est arrété, on est les 2 seuls touristes. Personne ne parle anglais, notre seul langage est le sourire. C'est universel et c'est compris partout.

On espère que ce road trip que Manu propose, restera sauvage et ne sera pas envahi de touristes chinois bruyants et sales. Manu est de toute façon contre les gros trips en cars climatisés, remplis de chinois qui ne pensent qu'à prendre des poses photographiques accrobatiques devant tel monument ou telle statue.

Après avoir siroté notre jus de canne et remercié et sourit à tout le village, nous reprenons Scoot pour continuer notre excursion.

DSC04650

DSC04649

DSC04652

DSC04656

 

Les paysages sont verts, c'est très beau

 

DSC04660

 

Vroumvroum...........! Ah oui, j'avais oublié de préciser que le casque rouge était celui de Thierry à l'origine, mais comme il avait pris la grosse tête, sa tête ne rentrait plus dans le casque rouge ;-)

DSC04672

Ce qui est magique avec Manu, c'est que, à part l'itinéraire qu'il connaît, aucun planning ou horaire n'est prévu. On s'arrête dés qu'on voit des choses intéressantes, au fil de la vie quotidienne des cambodgiens. AInsi, son excursion est toujours différente.

Et là, dans un immense lac, le travail quotidien d'une famille : ils ramassent des lotus pour ensuite aller les vendre à la frontière vietnamienne qui se trouve à une vingtaine de kms.

DSC04664

 

 

Tri des tiges de lotus par taille

 

DSC04665

DSC04666

 

Les femmes s'occupent d'enrouler correctement les tiges de lotus dans des énormes sacs, la "pêche" des tiges est une affaire d'hommes.

DSC04668

DSC04669

 

Toutes les tiges sont bien serrées et enroulées dans le gros sac. Chaque sac pésera ensuite dans les 50 kg.

 

DSC04673

DSC04674

 

La barque est un tronc d'arbre de palmier creusé, qui doit être à 15cm au-dessus de l'eau quand le pêcheur se trouve à l'intérieur. Pas sûre qu'un occidental puisse aussi bien s'y tenir sans couler....

DSC04675

 

Ces énormes sacs sont ensuite transportés (à la main) et accrochés sur cette moto tout terrain. Les cambodgiens sont les as de la récup, ils font des engins capables de transporter plusieurs centaines de kg, par tous les temps et sur tous les chemins.

DSC04676

 

Moteur de la moto pour Thierry ;-)

DSC04677

 

Triple suspension faite maison qui supporte facilement des cargaisons.

Bien sûr, au dessus des sacs de tiges de lotus, la femme sera assise tout en haut des sacs.....C'est du solide, qu'on vous dit ! (la moto, pas la femme !)

 

Après cette petite pause salvatrice pour nos fessiers occidentaux inexpérimentés des selles de motos, nous poursuivons notre route.

DSC04682

DSC04678

DSC04691

 

Et nous longeons une seule et unique voie de chemin de fer.

DSC04684

 

 

Manu nous dit qu'un train passe ici 2 fois par semaine (je crois). Autant dire qu'il faut se trouver ici au bon moment, le bon jour si on veut apercevoir le train....

Telle n'est pas notre surprise de voir débouler le mécano sur son engin...

DSC04685

DSC04686

 

C'était excellent car 2 minutes avant Manu nous disait qu'il n'y avait pas de passage de train !

Vous noterez l'absence totale de barrières tout le long de la voie ferrée, mais ce n'est qu'une remarque d'européenne !

 

4 enfants étaient en train de s'amuser à l'ombre d'un camion au doux nom de notre breuvage favori cambodgien. Manu leur a fait des petites blagues.

DSC04687

 

Nous continuons notre route caillouteuse pour nous rendre à notre pause déjeuner. On va manger chez l'habitant dans un village. Manu connait tout le monde et engage facilement la conversation.

DSC04696

DSC04697

 

Au menu, omelette délicieuse et riz blanc avec une bière pour 5$/personne

DSC04699

Notre adorable hôtesse

 

DSC04700cuisine dernier cri

 

DSC04701

 

Eau courante

DSC04702

 

Commodités ventilées

DSC04703

 

Il manque juste une petite poubelle !

 

DSC04707

 

hello ! hello !DSC04710

 

 

On continue notre route à travers les rizières et les paysages magnifiques pour nous rendre auprès d'un point de vue sur 360 degrés.

DSC04717

DSC04719

 

 

Dans un petit hameau de quelques maisons, on s'arrête pour aller au point de vue : un temple construit en hauteur qui offre une vue dégagée.

Juste en dessous du temple, il y a une école dans laquelle ont eu lieu les dernières élections "démocratiques" (avec des isoloirs orientés côté fenêtre sous la vue de membres du parti. 2 bulletins au choix, bon, le choix, les électeurs n'en avaient guère.......)

On apprendra plus tard qu'une curieuse panne d'électricité est venue perturbée le dépouillement des bulletins de vote.....allez savoir???

DSC04720

 

DSC04722

 

Le soleil est au zénith depuis un moment, il fait très chaud dés qu'on s'arrête. Il y a plein de bambous,  et des arbres gigantesques. Manu me rassure en me disant que les cobras s'y abritent et adorent les bambous et les pierres.....Voilà, voilà, il faut monter 140 marches sous une chaleur de plomb. Je me tiens loin des bords et regarde attentivement où je mets mes pieds.

DSC04723

 

En haut, sur la terasse d'un petit temple où des moines viennent régulièrement apporter des offrandes, on surplombe la vallée et on voit à des kms. c'est calme, beau. Au fond, on voit la frontière vietnamienne.

 

DSC04726

DSC04732

DSC04730

DSC04729

DSC04735

 

Sur la gauche de la terasse, enfoncé dans la végétation, un autre petit temple protège le lieu et ses visiteurs.

 

DSC04736

DSC04738

 

Ouf, on n'a pas vu de bestioles rampantes ! 

Et on reprend Scoot pour se rapprocher de Kep.

DSC04743

DSC04744

 

Voilà le fameux tronc creusé qui sert de barque

DSC04747

 

Magie de cette excursion, comme dirait Manu, tout les ouvriers/enfants/mécanos.... sont à l'heure pour nous ;-)

Ici, le palmier que les hommes sont en train de creuser.

 

DSC04748

DSC04752

 

Les bufles sont des animaux "domestiques" et il n'est pas rare qu'un enfant grandisse avec un bébé buffle. L'enfant va apprendre à bien s'occuper de son animal, et le buffle devenu une bête de 600 kg ne lui fera jamais de mal.

DSC04751

 

Moto "madMax" : que de la récup, mais que du costaud !

Nous récupérons pour la 2ème fois de la journée une route goudronnée (AH, comme ça fait du bien de ne plus avoir de piste à trous)

et nous nous arrêtons pour assister au ramassage et tri des ordures. Voilà, l'avenir du recyclage.

DSC04755

DSC04753

 

ça, c'est le poste de pilotage de l'engin MadMax! Une seule roue à l'avant et 2 roues pour la remorque. Et jamais, ça ne tombe en panne.

DSC04756

DSC04757

 

DSC04758

 

 

Doubles suspensions à l'avant

DSC04759

 

 

Pas de clé de contact, uniquement des "fils qui se touchent". Et c'est capable de transporter la remorque pleine. C'est hallucinant !

Et nous continuons notre route du retour. Manu a vite marre de la route bitumée, et prend de nouveau des chemins de traverse.

DSC04765

DSC04762

DSC04768

DSC04767

DSC04769

On arrive du côté de la mer avec les petites maisons de pêcheurs. 

On finit notre journée dans un petit bar que Manu connaît évidemment. Cette journée a été merveilleuse, loin de la ville et des bruits, loin de la foule, des belles rencontres  avec des personnes adorables et souriantes qui ont 10 fois moins de choses que nous et qui sont heureuses, même les ados sourient tout le temps ! Oui, on a mal aux fessiers, oui j'ai dû agité la main des centaines fois, et oui, on a mal aux zygomatiques, et oui, nos teeshirts et nos pieds sont marrons !

DSC04770

On dit aurevoir à Manu et on le remercie chaleureusement et lui souhaitons une bonne saison (là encore, même pas pensé à faire une photo de groupe;-(

On a été ses 1ers aventuriers de la saison.

Nous rentrons à la ghest house nous débarbouiller, et retrouvons Scoot pour aller à la recherche du restaurant Blue Kep et ses fameuses lasagnes au crabe. Recommandation de Manu bien sûr.

Il fait nuit noire, nous cherchons un moment ce restaurant qui est en fait une ghest house cachée dans un chemin en montée. Scoot grimpe le chemin dans l'obscurité totale (à part notre phare). Tenu par un couple de marseillais, cet hotel restaurant est désert. Comme n'importe quel resto cambodgien, il faut attendre 20-25 minutes pour la préparation de notre repas. On discute donc, en français, avec notre hôte et observons les petits geikos qui s'accrochent aux murs.

DSC04778

DSC04774

DSC04777

DSC04771

hum miammiam les délicieuses lasagnes au crabe de Kep !

 

Après avoir dégusté notre repas, nous allons retrouver les bras de Morphée à Botanica. Pas besoin de berceuse, on est vanné mais c'était une journée géniale.

 

4 novembre 2018

Kep jour 1-31/10/18

En ce début de matinée, on vous envoie un peu de soleil....

Selon le propriétaire des lieux, ça se rafraîchit un peu...mais pour nous, la température est douce en bord de mer. 

Après avoir pris un petit déj copieux

DSC04545oui, c'est carrément beau pour le petit déj..

Nous louons une moto scooter pour découvrir les environs. A nous la liberté !

 

DSC04548

DSC04550

 

Salon de coiffure local

 

DSC04552

 

 

Les routes de Kep sont immenses, mais il n'y a personne ! On se demande si ce n'est pas un pré-investissement chinois.........

 

ça ne change pas du Vietnam, on n'a pas l'air fins avec nos bols sur la tête ! Rose pour Thierry, mdr.

Conduire ici une moto ( à Kep) est vraiment facile. Il n'y a personne, pas d'embouteillage.

D'abord, on va faire le plein dans une station pepsi. Qu'est ce que c'est que ça une station pepsi ?? Et ben ça...

DSC04549hyper pratique, y'en a plein aux bords des routes, même en campagne. En plus, pas de problème avec les arrondis, 1 litre de mélange = 1 dollar. Avec 2 dollars, on fait le plein et c'est parti sur la route principale de Kep, tout d'abord à la recherche d'une banque.

DSC04554paysage sur la route

DSC04553

On arrive à trouver la banque après 1 détour. Ça me fait toujours rire..... 4 gars sont là pour t'indiquer où te garer ( il y a un panneau avec un P, on se doutait que c'était là!). 1 autre est chargé de mettre un cadenas à ta moto, et 1autre gars est chargé d'ouvrir et fermer la porte aux clients de la banque. Voilà comment occuper 6 gars !

A l'intérieur, il y a aussi quelques gars qui pianotent, non sur un ordi, mais sur leur portable. Sont pas stressés les mecs ! Bon, là, surprise, la banquière n'accepte pas nos billets de 20€. Nous voilà bien ! Apparemment, ce sont de trop petites coupures pour elle ! La chef s'en mêle aussi. Finalement, on arrive à échanger car on avait 1 billet de 50€. Elle accepte du coup aussi quelques billets de 20€.

Et on repart avec notre moto, que l'un des gardiens a décadenacé bien sûr!

Kep est une petite bourgade tranquile située au bord de mer. De nombreux français s'y sont installés pour profiter de la douceur du climat, et de la vie tranquile cambodgienne. Elle est aussi célèbre pour son fameux marché aux crabes, dont une statue a été érigée.

DSC04565sa seigneurie Le crabe aux pinces bleues.

DSC04563

Bien sûr, nous allons voir le marché aux crabes. Il n'y a pas que des crabes, mais aussi des crevettes énormes, des calamars et autres poissons.

Tout se fait sur place : les crustacés et autres poissons sont amenés par des pêcheurs sur le petit quai, des marchandes les vendent, d'autres les cuisinent directement sur place.

DSC04572

DSC04579tout est frais et conservé dans des grands bacs alimentés d'eau et de glace.

DSC04577

DSC04571

DSC04574

DSC04575brochettes de calamars cuits sur la grille du barbecue, à la braise.

DSC04573il y a des tables et des chaises pour s'asseoir ( "an kouilles" en cambodgien qui veut dire "viens t'asseoir) et manger des brochettes.

Nous, nous irons savourer un excellent crabe au poivre vert de Kampot chez Kimly. Trop bon, un peu trop de poivre quand même.

DSC04582sympa, la vue du resto, avec fenêtre surplombant la mer.

DSC04583

 

 

Puis, après notre copieux et délicieux repas, nous reprenons Scoot pour aller nous promener à pied dans le parc national de Kep. Un grand havre de verdure où trônent d'immenses arbres, surplombant la mer.

Après avoir payé 1$ de droits d'entrée, et signé le registre d'entrée (très drôle, nous ne signerons pas notre sortie...Les lois du Cambodge nous échappent quelque peu !) nous marchons sur le petit chemin caillouteux.

DSC04584J'ai vu dans le routard qu'il y avait des présences possibles de serpents.....Je ne suis pas trop rassurée et me tiens éloignée des bords du chemin. Un français rencontré à l'entrée du parc nous informe qu'en 20 ans, il n'a jamais vu aucun serpent. Ouf, on peut marcher tranquille.

Ah, nature verte, propre et dénuée de déchets..... 

 

DSC04586Les poubelles existent mais ne sont pas vidées.

DSC04596Plus on s'enfonce dans le parc, et plus on entend des bruits d'oiseaux, de bêtes.

Sur une petite terrasse d'observation, on découvre des singes dans leur milieu naturel. Ils sont une dizaine et vaquent à leur occupation.

DSC04588

DSC04590

DSC04595

 

On reste un moment à les observer (et eux aussi !) Mais ils ne s'approchent pas de nous.

Puis on continue notre ballade dans la forêt.

DSC04599

DSC04598

Il n'y a pas de serpents, par contre il y a des vers de terre immenses qui me font sursauter quand ils s'étirent de tout leur long....

 

DSC04597Sacré bestiole, quand même!

 

Dans un coin complètement perdu, au milieu des arbres, on entend quelques chants provenant sans doûte d'un monastère. Pour être isolés, les moines sont bien isolés.

 

DSC04605

Vue sur la mer depuis le parc national

 

 

On voit aussi de très beaux papillons

DSC04604

 

DSC04603Le tour du parc se fait en 2h sur un chemin. Balade facile et bien indiquée.

Ce qui n'est pas le cas pour revenir à l'entrée du parc. En fait, au bout de 2h de marche dans la forêt, on débouche sur la grande "route" de Kep, où plus rien n'est indiqué. Et là, même avec le plan et quelques (mauvaises indications) de la population locale, on arrive à retrouver notre moto, après bien 3/4h de marche supplémentaire sur la route en plein soleil.

 

DSC04608Ah, notre Scoot, te voilà enfin !

On repart direction la plage pour aller nous rafraichir.

DSC04609Détails qui ont leur importance : (vous verrez pour la suite ;-)

On met toujours le gros cadenas à notre moto quand on s'arrête, et les cales pieds ne sont jamais repliés.

 

DSC04569Le soleil tape encore bien fort, et je me protège ! Après notre baignade, nous récupérons nos casques et nos affaires personnelles dans le top case. (sous le siège)

DSC04567On décide de déguster un jus de canne à sucre, sans glace ; pas facile de se faire comprendre, la petite vendeuse ne parle pas anglais, mais avec des gestes et des sourires, on arrive à se comprendre.

On déguste notre jus de canne, et on est au rythme cambodgien : profiter de l'instant, sans se poser de questions, profiter, discuter au bord de plage. Et on repart quelques temps après, bien hydratés......

 

2cerveaux, aucun raisonnement.....:-)

 

 

Nous décidons de terminer notre journée sur de la piste, histoire d'être entrainés pour la journée du lendemain.

A partir de maintenant, je vais tenter de vous retranscrire nos dialogues....vous allez comprendre pourquoi.

On reprend donc la moto (noire, immatriculée à Sihanoukville, avec le siège décousu, compteur ne marchant pas, réservoir rempli à 1/2) et on s'étonne que les cales pieds soient repliés. Bon, on n'en fait pas cas - quelqu'un a dû les replier pour se garer - et on reprend la route.

On teste donc des chemins de piste pendant au moins 3/4h. Thierry n'arrête pas de dire qu'il entend du bruit dans le capot et que ce matin, ça ne faisait pas de bruit.....

Le soleil commence à se coucher.

DSC04614Gardant nos réflexes européens, on décide de tester l'allumage de notre engin. Thierry regarde la moto, et se demande comment il a mis de l'essence le matin car il y a une grille sur le réservoir; (pour ranger des petites affaires) Je lui répond que c'est le pompiste qui s'en est chargé, pas besoin de s'inquiéter.....

On veut voir si les phares allument bien. Je descends de la moto, et au moment où j'enjambe la moto, j'ai un éclair de lucidité....le côté du siège ne ressemble pas du tout à celui de ce matin.....Oups, là, je me dis "M...., c'est pas notre moto....", mais, je ne dis rien.... Notre moto de ce matin était "mango" (pub sur le siège), celle qu'on avait le soir n'était pas du tout "mango" ....Bon, les phares fonctionnent bien en tout cas, c'est déjà ça !

Thierry arrête la moto et est obligé de tourner plusieurs fois la clé pour démarrer. Il ne comprend pas pourquoi sur le moment. Je ne sais pourquoi, il décide  d'ouvrir le topcase...En vain. Et là, il se rend également compte que CE N'EST PAS NOTRE MOTO......!!!!!

Panique !!!M..... On est un peu dans la brousse, il faut rejoindre la route, se rappeler où on a laissé notre moto. Le soir tombe vite, on refait toute la route en sens inverse et fonçons comme des dératés jusqu'à la plage. D'un côté, on se marre de notre aventure, de l'autre, je m'imagine les pires scénarios (les flics, la prison, les backchichs.....) On se dit qu'on a -heureusement- récupéré nos papiers, et qu'il n'y a qu'un maillot de bain mouillé et des bananes dans le topcase.

On arrive à la nuit tombée, à fond de ballon au bord de plage où un attroupement de tuktuks et de personnes se trouvent. 

J'ai quelques sueurs froides, je ne sais pas comment ça va se terminer ce "vol"....On voit bien notre moto au bord du trottoir, qui nous attend sagement avec son cadenas sur la roue arrière.

Un gaillard cambodgien commence à nous parler en anglais, nous disant qu'il a appelé le propriétaire de notre moto, qu'il n'est pas content. Quand, soudain, un gars costaud avec une grande barbe, de type européen, sort de derrière un tuktuk et s'écrit  de manière joyeuse "Ah, vous êtes français, c'est vous qui m'avez pris mon scooter?"

et nous, en choeur, de lui répondre : "Ah c'est vous, vous êtes français, c'est trop bien". On ne pouvait pas tomber mieux....On est rassuré, on rassure les tukstuks, tout le monde a retrouvé sa moto, et nous allons régler notre "différend"autour d'une bonne bière, les "voleurs" et le volé.

Et là, forcément, on se raconte notre histoire en éclatant de rire, lui comme nous. Il mangeait tranquilement au resto d'en face. 1/2h, après, il sort et ne voit plus sa moto mais trouve la notre bien cadenacée à sa place. Ce qui est dingue, c'est que plein de détails auraient pu nous faire réagir (les cales pieds relevés, le siège, la grille, mais surtout le cadenas q u'on n'a pas décadenacé ). Mais comme notre fonctionnaire de police parisien (le comble pour notre 1er"vol"....tomber sur un fonctionnaire de  la préfecture de police de Paris au Cambodge !) nous l'a dit : "mais qu'est-ce qu'il y avait dans votre jus de canne ?" Aucun alcool, on vous assure ! 

L'histoire finit bien, il nous raconte ses voyages en Asie, ses vacances actuelles au Cambodge. Nous échangeons sur notre voyage également. Mais Pas eu la présence d'esprit de faire une photo tous ensemble. Mais cela nous a fait rire à nouveau le soir.

Chacun peut repartir avec sa bonne moto. 

On dit à notre parisien qu'on a bien testé sa moto, que tout fonctionne bien (les phares, la tenue sur piste). Bon, nous, nos phares ne fonctionnent qu'en plein phares....Trop drole la remontée vers Botanica. Soit on était en plein phare, soit éteint...Vachement pratique quand on y pense....sur une route non éclairée !

Nous racontons, le soir, au resto de Botanica notre mésaventure. Philippe, le proprio, nous dit que ça arrive souvent. Boah, nous qui pensions avoir vécu The aventure !!! En tout cas, on fera plus attention quand on prendra une moto.

Après cette belle journée, nous terminons la soirée par un délicieux repas et une partie de billard à Botanica. 

DSC04540

 

 

 

 

 

3 novembre 2018

Kep

Bonjour, 

Nous avons décidé de rester 1jour de moins à Otres Beach car il n'y a pas grand chose à faire à part la bronzette...

Nous profitons donc de la mâtinée pour observer des moyennes méduses dans l'eau. Maintenant que je suis poisson 😀🐟🐟🐬🐠 j'observe un long moment ces êtres gélatineux avec masque et tuba.

DSC04520

DSC04519les moyennes ont la tête bleue. Elles sont accompagnées de minuscules poissons pilotes jaunes.

DSC04515

 Elles sont apparemment inoffensives. Il y en a d'autres de plus petites tailles.

DSC04521ça fait bizarre quand on nage, on a l'impression que des petits bouts de bois nous frôlent. 

Puis, nous savourons une petite mangue avant notre voyage en bus pour Kep.

DSC04523elle est pas belle la vie ???

Normalement, on doit venir nous chercher à 12h30 devant le bar de notre ghest house pour nous amener au bus "en ville" à Sihanouk ville, à 10km de là. Rien, ne se passe, personne ne passe.... On a le temps "d'admirer" les constructions chinoises juste derrière les huttes.

DSC04524notre ghest house, les pieds dans l'eau.

DSC04371les chinois construisent des immeubles énormes, moches dans lesquels ils veulent faire venir leurs compatriotes. Ils s'entasseront ici dans des immeubles similaires à ce qui existe en Chine. Pas bon pour le Cambodge ni pour les cambodgiens....

Bref, on attend 45 minutes et on voit un taxi arriver. Il veut nous emmener directement à Kep alors qu'on a déjà nos tickets de bus avec une compagnie reconnue.

13h25, une voiture avec 2 hommes aux chemises de la compagnie de bus viennent enfin nous prendre. Le bus devait partir à 13h30....donc, on est à la bourre....

Une personne appelle au moins 5fois pendant notre trajet, je pense pour savoir où on en était sur le chemin. Comme on est retard, notre chauffeur roule évidemment vite, et profite pour doubler dés qu'il y a une voiture en face.....normal, quoi !

On arrive enfin avec 1/4h de retard vers le mini bus rempli d'Européens.

DSC04529

DSC04526

DSC04527on est tout au fond, et il y a des décorations en tissu violet qui nous bouchent une partie du paysage. Et c'est parti pour 2,5h.

DSC04530ça, c'est le 2ème minibus qui nous emmène de Kampot à Kep, à 20 km. Admirez la fonction très utile du rétro intérieur ! Pourquoi se compliquer la vie avec des trucs inutiles ?

La route n'est pas trop cahotique. On se fait déposé juste devant notre nouvelle ghest house après avoir fait demi tour au milieu de la route. Notre hôtel s'appelle Botanica et est tenu par Philippe un français, et on comprend tout de suite pourquoi ça s'appelle Botanica.

DSC04544piscine à débordement

DSC04533

DSC04532les chambres sont dans des maisonettes avec petite terrasse et hamac privatif, au milieu du jardin luxuriant.

DSC04546

DSC04538

DSC04542

DSC04535

DSC04539 vu que la journée a été très fatigante, on poursuit notre rythme cambodgien, à savoir, pas trop vite, on fera mieux dans une autre vie, "profitons du moment tant que l'estomac est vertical"-proverbe cambodgien-, on profite donc de la piscine et d'un excellent plat cambodgien le soir. On découvrira Kep le lendemain.

Des oiseaux nocturnes font des espèces de sifflement très aigu et des criquets nous accompagnent pour nous bercer et nous aider à s'endormir.

Le lendemain, depuis notre hamac, on a vu des petits écureuils. il y a p!us dur comme réveil 😀

A bientôt pour la visite de Kep !

Publicité
Publicité
2 novembre 2018

Otres beach 2 tour des îles

Bonjour les frileux !!!

Finalement, on a bien dormi dans notre hutte. Il n'y a pas eu d'insectes dans notre hutte et nous avons entendu quelques chiens dans la nuit. On a été bercé par le bruit des vagues.

Pour rappel, voilà la vue à notre réveil...😀😀😀😀😀

DSC04406aujourd'hui, on part en excursion voir 3 îles à côté de Otres Beach.

15409914134012137177436

On embarque après un petit déj pris face à la mer bien sur, sur un bateau piloté par 2cambodgiens.

DSC04459nous sommes 17à bords, australiens, russes, israélien, français, allemands. La mer est très calme, il n'y a aucune vague.

DSC04409

DSC04415photo détaillée du moteur  sur le bateau demandée par Mr l'ingénieur....

1ère petite île  à environ 1/2h : Kho Chanlo

DSC04411

DSC04413Ah oui, j'ai oublié de vous dire, on va voir les coraux et les fonds marins avec masque et tuba, juste en surface, du snorkling.

Alors, pour moi, c'est l'épreuve du " vaincre sa peur de l'eau"... Équipée d'un gilet, je me lance à l'eau. Déjà, je ne fais pas la fière... J'enfile tant bien que mal le masque et le tuba et cherche déjà ma respiration. 1ère tête sous l'eau, je suis en totale panique... Je suis loin d'avoir pied, il y a plein de choses sous l'eau, et il faut que je respire. Thierry comprend vite qu'il faut me laisser tranquille. Je me calme lentement et je remets bientôt la tête sous l'eau.

Et là, vous n'allez pas le croire, mais, 1, j'ai compris le fonctionnement d'un masque et d'un tuba (pour une aquaphobe, c'est un exploit) et 2, j'ai pris plaisir à regarder la faune et la flore sous marine. Pas de photo car mon appareil ne va pas à l'eau. 

Mais on a vu des énormes oursins avec des piquants d'au moins 40cm. J'ai même vu un espèce d'oeil bleu au centre. Des poissons bleus, des poissons à rayures jaunes et noirs, des poissons sables, des poissons jaunes, des sortes d'anémones, des gros poissons. Bref, c'était magnifique.

Au bout d'une 1/2 h, on remonte dans le bateau. Et on poursuit vers la 2ème île : la plus grande de la journée : Ko Ta Kiev

 

DSC04437île où l'on peut rester dormir comme les robinsons.

DSC04441

DSC04439toutes commodités en pleine nature...

DSC04438petit coin bibliothèque pour les Robinsons

 

Bon, ça c'est après l'arrivée sur l'île. De loin, on dirait presque une île paradisiaque....

DSC04418

DSC04445

Mais quand on s'approche de la plage, là encore c'est sale.... La mer ramène tous les détritus. Pas de tris des déchets. Ça gâche ce si joli coin.

 

DSC04419

On a 1,5h avant de retourner manger sur le bateau, on décide d'aller sur la plage côté ouest (par rapport à notre arrivée). Nous sommes les seuls à aller vers ce côté.

DSC04422

DSC04431

DSC04442

L'eau est chaude et transparente. Un vrai délice.

DSC04452maintenant que j'ai goûté à la vision sous marine, je ne m'arrête plus !

 

 

DSC04457

DSC04443

Les responsables de la ghest house ont vraiment le sens de l'humour en pleine jungle....

DSC04447

DSC04446resort on the tree !

L'heure et demie passe vite et on rejoint le bateau pour prendre le repas. Nos 2 matelots ont préparé le casse croûte dans leur cuisine multi équipée...

DSC04460y a un chouia d'huile pour cuire le poulet...

DSC04456au menu, escalope de poulet, baguette et crudités. On hésite à manger les crudités, mais tout le monde en mange, donc on fait pareil. On avait faim, on mange tout.

Puis on repart, direction un rocher pour "climbing" (sauter, on comprendra plus tard)

DSC04462un cambodgien fait la démonstration, et les rares volontaires vont essayer de faire Superman... Il n'y a que 2 volontaires : une fille et Thierry.

DSC04465déjà, il faut arriver à récupérer la corde et à se hisser sur le 1er rocher !

DSC04468

Puis, à 5 mètres de hauteur, s'approcher le plus près du bord.., j'y vais, j'y vais pas...mon appareil a eu le temps de se refermer 2 fois...

Et oui, au bout de 5 bonnes minutes...

DSC04473

DSC04475

DSC04478Yes ! J'y suis arrivé !

DSC04481

Nous reprenons le bateau pour aller sur la dernière petite île et faire une plongée. Cette fois, j'ai moins peur et la demie heure passe vite.

DSC04491

La balade de la journée se termine, on revient doucement vers Otres Beach 2.

Au loin, on voit malheureusement la progression immobilière des chinois....

DSC04488

Ce fût une magnifique journée qu'on clôture par un barbecue de fruits de mer délicieux chez "the two boys" quasiment les pieds dans l'eau.

DSC04493

DSC04499

DSC04503

DSC04504

 

30 octobre 2018

Otres beach 2 à Sihanoukville

Bonjour tout le monde !

A l'heure où j'écris ces mots _j'ai 2 jours de retard sur l'avancée du blog_ , j'apprends que la région Rhône Alpes est en vigilance neige et verglas. Déjà qu'on ne sait pas quel jour on est, mais alors pour nous, de la neige, c'est incroyable !

Je vais donc vous envoyer un peu de chaleur. Ici, il doit faire 32 degrés et la température de la mer et des piscines doit être à 30 degrés. On y rentre sans aucune difficulté.

Les mangues, ananas, et bananes sont délicieux, les plats kmers sont très bons.🍌🍌🍍🍍🍗🍚🍻🍻🍻🍻

Donc, je reprends depuis la nuit en car...

Donc 55okm entre Siem Reap au nord ouest ( de la capitale)  et Sihanoukville au sud en 10 heures.

On est 7 français parqués au fond du bus. Nous, on est donc sur les couchettes du haut. Et c'est tant mieux. Celles du bas sont sombres, et il ne faut pas être claustrophobe.

Le voyage est cahotique, ça bouge beaucoup à l'arrière du car et la 2ème partie de route est remplie de trous. On bouge beaucoup sur les couchettes.

On arrive enfin vers 7h à Sihanoukville avec un léger mal de dos. Il a plu et les ornières de la route sont remplies d'eau. La 1ère impression à l'arrivée dans la ville est que tout est écrit en chinois, ça a l'air d'être une ville pleine de chantiers, de bazar et de saletés. Les tuktuks qui attendent à l'arrêt du bus nous le confirment : " il n'y a rien à voir à Sihanoukville, y a que des chinois !"

On prend un tuktuk pour rejoindre à 7 km de là Otres beach 2 en bord de mer.

1540991539316_529020253on est tout au bout de la pointe.

DSC04335

 La route est plutôt une piste défoncée avec des énormes trous. Le tuktuk passe au ralenti.

Partout, des chantiers, des camions. On traverse des sortes de bidonvilles avec plein de saletés autour. Vraiment, on se demande où on va trouver la plage. C'est crade, tout s'entasse dans des rivières asséchées. Un peu plus en rajoutant des vaches , des mouches et des odeurs et je me serai crue en Inde.

Enfin on arrive à Ananas beach ghesthouse.

DSC04369le bar

DSC04337notre paillotte ( il y a 4logements dans celui_ci)

C'est construit en bois,  bambou et en chaume locale. On voit le jour à travers les planches. La hutte se compose d'1 chambre et d'une salle d'eau (tuyau de douche, lavabo, WC)

L'eau est coupée en journée, il faut demander pour qu'ils la mettent en marche. Le lit est équipé d'une moustiquaire- Ouf- mais qui est trouée à plusieurs endroits...Phobique des petites bêtes et des bruits nocturnes, s'abstenir !

Bon, et maintenant la vue de notre hutte.... On est à 20 m de l'eau....

DSC04360

DSC04336

DSC04375

DSC04348

DSC04342il y a plein de petits trous de crabes sur le sable. Ils sont couleur sable.

DSC04372

DSC04370je ne sais pas le nom de ce fruit...

A Otres beach 2, à part la plage, il n'y a pas grand chose à faire. On va se promener le long de la plage. Et on découvre avec stupeur....

DSC04379Joli ???

DSC04381mouais, pas trop en fait.... Les égouts se jettent dans la mer....ça fait tout de suite moins rêver....

Quelques endroits sont sales, la mer rejette de nombreux déchets sur la plage.

DSC04359

Donc on farniente tranquille la journée pour se reposer de nos derniers jours et on va se promener vers Otres Beach1.

On est dimanche, et de nombreux cambodgiens viennent pique -niquer en famille sur la plage. Ici comme au Vietnam, les gens ne cuisinent pas. Ils achètent à manger dans des gargotes roulantes ou bien à des petites vendeuses de barbecue.

DSC04380

DSC04376

 

 On terminé la journée en admirant le coucher de soleil. Y ' a pas de problème, on a bien pris le rythme...

DSC04388

DSC04382

DSC04386I 'm a cowboy....

DSC04401

DSC04390

DSC04402

Petite journée farniente les pieds dans l'eau.

A bientôt !

26 octobre 2018

Siem Reap visites en tuktuk

Bonjour,

 

Pour notre dernière journée à Siem Reap, nous repartons avec Tohor et son tuktuk pour visiter la ferme de la soie et les artisans d'Angkor, 2 entreprises  "sociales" qui emploient les femmes pauvres de la région. Ici, tout est fait à la main et tout est clair sur les fonds reversés, à qui et comment.

 

La ferme de la soie se trouve à 16km de Siem Reap, soit une bonne 1\2heure en tuktuk.

Un guide parlant français nous explique toutes les différentes étapes.

Au départ, les chenilles sont des bébés (normal,quoi!). Elles vont se nourrir de feuilles de mûriers - coupées délicatement en petits morceaux, s'il vous plait- jusqu'à 22jours où elles vont jeûner.

Petit cours de svt aujourd'hui : 

DSC04296

 

DSC04289

DSC04297

Puis, quand elles changent de couleur, elles sont mises sur des grillages

DSC04290c'est drôle, elles font plein de bruit comme si on écrasait du plastique. 

DSC04291si vous regardez de prêt, vous verrez le fil de soie sortir de la bouche de la chenille.

La chenille va petit à petit faire son cocon.

DSC04293

20% de ces cocons vont éclore et donner des papillons qui vont se reproduire entre eux.

DSC04294

DSC04295voilà les petits œufs qui renferment les futures chenilles.

Pour les 80% restants, et ben pas de chance, ils vont sécher au soleil avant d'être plongé dans un bain d'eau bouillante dans lequel on va extraire le fil de soie de notre charmant cocon. J'aime bien les chiffres😁 , un seul cocon va produire 400m de fil de soie!

 

Lors d'une visite, je n'aime pas trop prendre en photo les femmes travaillant , vous n'aurez donc que les fils de soie finaux!

DSC04304 

La soie est teinte ( ici) avec des produits naturels

DSC04303

Elle est ensuite tissée sur des métiers à tisser.

DSC04305

DSC04306

A notre question d'Européens de base " ça serait pas plus facile de tisser et de faire toutes ces étapes avec de puissantes machines ? ", réponse logique de notre guide : 400 femmes pauvres de la région travaillent ici. On mettrait au chômage tout le monde. 

Logique !

DSC04308

DSC04307

 

DSC04302

 

Cette visite se termine bien sûr par la boutique.

Nous allons ensuite voir les ateliers des artisans d' Angkor pas très loin de là.

Cette entreprise emploie 1100 employés.

Il y a différents ateliers : sculpture sur bois, sur pierre, vernissage.

Bon, en France, on nous embête pour des systèmes de sécurité et d'hygiène hallucinants, au Cambodge, ils sont à des années lumières des notions CHSCT ( hygiène et sécurité au travail)!

Chaussures de sécurité inexistantes, ( les sculpteurs sont en tong),  aérations et ventilations dérisoires alors qu'il y a des bains d'acides dans de simples bassines en plastique !

DSC04311Etapes pour la sculpture sur bois

DSC04313déesse en pierre

Il y a un service qualité à chaque atelier. Le responsable regarde chaque pièce et marque au crayon tout ce qu'il faut reprendre.

Il y a aussi un tableau récapitulatif du rendement individuel de chaque personne. Aucune idée si le salaire va avec...

DSC04315il faut reprendre de nombreux défauts.

DSC04314les détails sont hallucinants.

DSC04320

DSC04310répartition des prix des articles vendus

DSC04316sculpteur Thierry

DSC04317c'est super dur, de ne pas se taper sur les doigts et de faire une forme !

DSC04321

Ici, atelier de laquage d'objets. Voilà les bassines avec les bains d'acides.....

 

Nous finissons notre ballade en discutant avec Tohor. Il nous parle de pleins de choses. C'est un passionné et il est content qu'on l'écoute. Il nous dit que d'habitude, les gens sont fatigués et veulent vite rentrer à l'hôtel.

On le comprend bien, même moi. Par contre, j'ai beaucoup de mal à parler, ayant oublié une bonne partie de vocabulaire anglais de base...

Nous, on a le temps et on est curieux de comprendre son pays. Il nous parle du mariage, de sa famille, de lui, de l'école, des soins, du travail.... Il a un bon niveau d'anglais, il est très amical, souriant. Nous voulons l'aider à se démarquer des autres tuktuks de Siem Reap.

Nous lui donnons des petits conseils ( comme mettre son nom sur son tuktuk, se faire une page Facebook, indiquer les langues qu'il parle sur son tuktuk, des conseils pour des visites "insolites" et non tourisme de masse.) Nous allons lui faire de bons commentaires sur les sites et espérons qu'il aura rapidement plein de clients.

Début 2019, il sera enfin propriétaire de son tuktuk ( acquis pour 700 dollars, une vraie fortune ici, avec un remboursement mensuel de 80dollars. Il gagne environ 200 dollars par mois, mais c'est très fluctuant. Il pourra enfin mettre un coup de neuf à son engin dés janvier.

Donc si vous allez un jour à Siem Reap, demandez Tohor Touch. Thierry lui a même trouver un slogan " give to your trip a cambodian Touch" ( rapport à son nom de famille)

DSC04323

DSC04324

DSC04325c'était vraiment une belle rencontre.

Le soir, il vient nous chercher à l'hôtel, non pas dans son tuktuk mais dans un gros 4/4. Il appartient à un ami qui lui a emprunté son tuktuk.

Il nous dépose à la station de bus Giants ibis pour prendre le bus de nuit direction Sihanouk ville. 10 h de bus couchettes

DSC04330

DSC04331cette fois ci, on est tout au fond.

DSC04332

Le bus est rempli d'Européens en sacs à dos. Je rigole déjà nettement moins que dans le 1er bus.... On est au fond, à côté des WC, dont la caisse à moitié remplie n'arrête pas de se balader, la  clim ne marche pas trop, et on est juste avant le moteur qui sent le cramé... Le bus est nettement moins confortable que le 1er.

Le bus part à 20h30. Il repasse par la capitale. La route de Phnom Penh jusqu'à Sinanoukville est pleine de nids de poules...

Le voyage va être long.....

26 octobre 2018

Village de kompong pluk

Nous avons rdv avec ToHor Touch notre tuktuk qui parle anglais.

Il est très bavard, mais on arrive à bien le comprendre. Il nous apprend plein de choses sur le Cambodge. A plusieurs reprises, il nous dit que son pays est le 1er pays corrompu....il faut payer et/ou avoir des connaissances auprès des ministères pour avoir de nombreuses autorisations ou licences ( tuktuk, guide, études, soins, rapports avec la police...)

Il nous dit d'emblée qu'il peut parler de tout sauf de la politique. Ça tombe bien, on ne lui posera pas de questions sur ce thème.

Direction aujourd'hui le village flottant de Kompong Pluck à 30 minutes en tuktuk.

DSC04220Echopes sur la route

 

DSC04217il y a bien l'électricité dans ces petits villages.

ToHor nous dit que maintenant il n'y a plus que 2récoltes de riz par an au lieu de 3 avant. Ici aussi, le manque d'eau se fait sentir....

Puis, nous arrivons sur une piste rouge dûe à la couleur du sable. C'est très poussiéreux.

DSC04224

On s'enfonce de plus en plus dans la campagne, puis on aperçoit un bras d'eau et on s'arrête au guichet pour prendre les billets. 1ère surprise désagréable : on paie 35dollars chacun au lieu des 25 annoncés sur le guide... Impossible de négocier à la baisse, on comprend ensuite qu'on a aussi payé pour ToHor qui nous accompagne.

DSC04227

 

Avec nos précieux sésames, on refait quelques kms sur la piste rouge jusqu'à un embarcadère où attendent une multitude bateaux. Ça sent grave l'attrape tourisme !

 

DSC04226

DSC04236

 

Il y a tellement de bateaux disponibles qu'on en a 1 rien que pour nous 3.

Moteur à fond et c'est parti!

DSC04238

DSC04231le propre du village flottant est d'être sur pilotis à environ 6mètres de hauteur. Le lac en ce moment est encore en période sèche. Il monte de 3mètres de plus en période humide.

Bon, il y a quand même quelques touristes et les bateaux se suivent....ouais, le côté typical et intime, on oubliera.

On aperçoit les 1ères maisons sur pilotis.

DSC04242

DSC04244

DSC04253Pêcheur faisant tourner son filet pour récupérer les poissons.

Il y a un tout petit morceau de terre sur cet immense lac du Tonlé SAP. Y s'y trouvent entre autre l'école, le temple avec les moines bouddhistes.

DSC04255

ToHor nous parle de l'école : il y a tellement d'enfants qu'il y a une session le matin de 7h  à 11h avec 1prof et une autre avec d'autres enfants l'après midi de 13h à 17h avec un autre maître (sse) Sur 6 jours. Mais on apprend que le minimum à l'école.

Pour exemple, les écoliers n'ont qu'1h d'anglais par semaine. ( On s'en rend compte dans les restos et les hôtels, le niveau d'anglais de certains est vraiment très faible, l'essentiel des intellectuels ayant tous été emprisonnés, torturés ou tués pendant les guerres, le redémarrage est lent dans les apprentissages). S'ils veulent apprendre mieux et davantage, ils doivent prendre des cours particuliers payants.

On s'est trouvé à 11h pour la sortie de l'école. L'uniforme national est blanc en haut et bleu marine en bas. Les écoles privées ont chacune un autre uniforme.

Les enfants repartent chez eux, seuls, dans leur barque. Et notre guide tuktuk nous dit que peu savent nager...

DSC04256

DSC04258

Nous arrivons à la 2ème mauvaise surprise de la journée. Le second tour de visite se fait dans des barquettes où rament uniquement des femmes. 

DSC04263pas de siège, on s'assoit sur des lattes de bambous.

Quelque chose me fait penser à un traquenard car les barquettes de touristes prennent exactement la même direction dans la mangrove... 

DSC04266

En effet, toutes les barquettes de touristes rejoignent un groupe d'autres barquettes sur lesquelles des jeunes filles veulent nous vendre des cahiers, des stylos, du riz....pour soit disant les enfants. Mauvaise impression confirmée. Ça ne fait pas authentique mais machine à fric. On est mal à l'aise comme d'autres français croisés sur les barquettes.

La rameuse nous amène au milieu de la mangrove où l'on voit des singes.

DSC04269

 

 Un français nous explique que sa rameuse lui a carrément demandé combien il comptait lui donner à la fin du circuit...bonjour l'esprit authentique.

De retour à l'embarcadère, on reprend notre "gros" bateau pour voir vraiment à quoi ressemble le lac Tonlé SAP. Il y a des vagues et le lac est comme une immense mer. On ne voit pas du tout les bords.

DSC04273

 

 Il y a trop de vagues, on rebrousse chemin et retournons retrouver notre tuktuk(l'engin)

DSC04274

DSC04277

 Sieste d'un chauffeur de tuktuk.

 

On est très mitigé sur cette visite de village flottant. C'est cher, ça fait très machine à fric. Rien n'indique comment sont répartis les droits d'entrée. Avec le recul et des consultations internet, beaucoup d'avis déconseillent ce village. On aurait dû plus analyser la chose....

 

Tohor nous ramène à Siem Reap, mais nous montre avant le marché local des cambodgiens. Il n'y a aucun touristes, les allées sont un peu plus espacées  que dans les marchés pour touristes et on voit les vrais vêtements de cérémonie et les aliments locaux.

DSC04279pour les riches personnes, chaque jour a une couleur. Ici, ce sont des robes d'invités pour des mariages.

DSC04281

DSC04280

Et aussi ceci : 

DSC04278petits (gros) vers assaisonnés de piment, citronnelle, ciboulette et curry. Il paraît que c'est très bon....

Notre journée s'achève par un plouf dans la piscine de l'hôtel. Nous sommes toujours les seuls.

Le soir, nous faisons une infidélité à Arun et allons déguster un barbecue à volonté pour  seulement 5dollars par personne.

Il y a un grand étalage de viandes, légumes, choses inconnues, sauces, nouilles, riz. On sait juste qu'il ne faut pas prendre de sauce rouge. Qui dit rouge, dit piment😣

Moi, pas trop aventurière choisit des choses que je connais....on choisit donc ses aliments et on les fait griller sur un barbecue avec un bouillon. C'est très bon. 

 

DSC04286

DSC04282

DSC04283

DSC04284

DSC04285ah oui! J'ai oublié de vous parler de notre référence monétaire...le prix de la bière de 640 ml ne doit pas dépasser 2,5 dollars ou 1 dollar la bière de 33cl. Au delà, c'est de l'arnaque.

Valable dans tous les restos!

A bientôt !

 

26 octobre 2018

Le petit circuit temples d'Angkor

Bonjour!

3ème jour à Siem Reap et visite du célèbre temple Angkor Wat, connu dans le monde entier.

Autant la veille, on était tranquille pour visiter, autant le petit circuit attire une foule de touristes, asiatiques pour la plupart.

Nous partons avec un autre tuktuk parlant un peu français à travers la campagne. Les temples sont proches de Siem Reap.

DSC04067

aujourd'hui, nous sommes mieux organisés, on va écrire le nom des temples au fur et à mesure...

DSC04075

Beaucoup de chinois/ japonais se pressent dans ce temple. Ils sont bruyants, irrespectueux, toujours en gros groupes et prennent des poses accrobatiques devant les moines/monuments/singes.

DSC04084la fameuse image de Angkor Wat!

DSC04081

il fait un soleil de plomb à 10h du mat, mais protection maxi pour nous.

DSC04102

 

DSC04101

DSC04103

 

on peut monter dans la tour centrale. 45minutes d'attente coincés entre les chinois. Pour accéder à la tour, il faut bien tenir la rampe d'un escalier bien raide. On enlève chapeau, et on nous donne un badge visiteur indiquant qu'il ne faut pas rester plus d'1/4h dans la tour (à cause du monde qui attend)

 

DSC04118

Qui dit touristes, dit folklore pas très authentique quand même.

DSC04120

 

DSC04113

DSC04095

DSC04098

 

DSC04109

DSC04097

 

DSC04124

 Détails de bas reliefs

 

DSC04131

 

 Un peu d'ombre est la bienvenue.

 

Après 2bonnes heures à Angkor Wat, direction.....Le Bayon

DSC04140

 Je vous fais grâce de l'historique des temples. Beaucoup de ces temples marquaient une capitale à partir de l'an 800. Ils étaient soit hindouistes soit bouddhistes.

Ils ont été reconnus patrimoine mondial de l'UNESCO dans les années 1990 (1992 pour être précise). Beaucoup étaient à l'état de ruines. Ils ont été restaurés petit à petit et le sont encore.

Certains sont malheureusement détruits par la végétation : les fromagers poussent à travers les murs et leurs racines entourent les pierres (comme pour le dernier temple)

 

DSC04121

 Et on reprend l'air avec notre tuktuk

DSC04136

 

DSC04137

DSC04141

 Puis, direction Angkor Thom

DSC04139

 

DSC04146

DSC04152

 

DSC04142

 

Ce temple est immense et il y a "plusieurs parties". Au détour d'un de ces temples, on voit des singes, plus précisément 4femelles et 1 petit en train de pucer un mâle. Un vrai délice selon la tête du mâle....ils ont l'air habitués des gens qui les prennent en photo.

DSC04157

DSC04159Lui, c'est le petit

DSC04162lui c'est le bienheureux mâle...il en ferme les yeux!

DSC04154

DSC04153

 

DSC04168

 

DSC04167

DSC04165

 

DSC04170

DSC04174

vue du haut du temple

Après une pause déjeuner bien méritée, on part pour le dernier temple : 

Ceux qui sont fans de Tomber Raider reconnaîtront peut être les lieux du tournage.....

DSC04186

DSC04187

 

 

DSC04184

DSC04193est ce Lara Croft qui se cache??

En tout cas, elle n'a pas la panoplie.....

DSC04216

DSC04192c'est vraiment sauvage, la nature reprend le dessus.

DSC04189ne connaissant pas le film, on n'a pas pu vous rejouer des scènes....

DSC04196voilà la taille réelle d'un méga mille pattes, pris avec la chaussure, pour bien montrer l'échelle. Merci les chaussure fermées !

DSC04204racines d'un fromager

DSC04199

DSC04185

Ce fût 2 journées de visites de temples intéressantes ( on avait pas mal d'explications sur le routard) mais très fatigantes avec la chaleur, mais, pour ma part 2jours c'est suffisant!

Nous rentrons à l'hôtel et nous apprécions une fois de plus la piscine déserte ou l'eau est délicieuse. Le soir, nous retournons manger chez Arun pas très loin de l'hôtel.

 

 

 

 

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
COLLINIS EN VADROUILLE
  • Collinis ou Isa des collines Les petites excursions, les vacances, les voyages, depuis la Drôme des collines, en famille ou à 2.....avec un appareil photo pour capter des moments particuliers et les faire partager.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité